Les Cours de M.Reyser - Histoire, Géographie, EMC, HGGSP

 

 

 

 

 

Sapere Aude - Ose Savoir !

 

Publications et communications personnelles

Une recension de mes publications et participations à quelques médias

Aussi loin que nous puissions remonter dans l’histoire de l’Humanité, il semble que toutes les sociétés, qu’elles se soient structurées en civilisations ou qu’il s’agisse de groupes humains plus restreints, aient créé des mythes.

Ces récits sont indissociables de l’être humain et contribuent à constituer ce que les anthropologues nomment l’homo religiosus. Les mythes ne sont pas simplement des histoires merveilleuses ; ils forment le discours d’une communauté sur ces origines, ses croyances et son histoire. Il utilise un ensemble de valeurs et de symboles constitués en récit pour expliquer le monde tel qu’il est, et la place qu’y tient l’homme. Le mythe est un langage constitué de codes, de symboliques et de messages. Ce langage sert à transmettre un système de valeurs par-delà les générations.

Afin de mieux comprendre ce langage et d’entrevoir les lignes de force qui le structure, l’auteur nous recommande de commencer ce parcours par une relecture des grands mythes constitutifs de notre culture occidentale. Cette relecture nous servira de base pour une analyse plus générale du phénomène mythique.

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"Le Déluge, un mythe universel", Le Monde la Bible, 209, juin 2014

Le récit du déluge, avec des variantes, existe dans de nombreuses civilisations, sur tous les continents. Ils ont en commun l’idée que l’humanité n’est pas à la hauteur de son destin et que les dieux, ou Dieu, décident d’effacer la création première et redessiner une nouvelle aventure humaine autour d‘un couple refondateur.

"Un Univers ordonné dans l'Egypte Pharaonique", Le Monde de la Bible, 213, juin 2015

À la recherche d’un paradis perdus ?
L’Éternel planta un jardin en Éden, à l’orient, et Il y mit l’être humain qu’il avait formé, lit-on dans la livre de la Genèse (2,8). Ce paradis, plein de délices et dénué de toute violence – les mammifères y sont végétariens – fut ensuite perdu par l’orgueil des hommes. Depuis cette perte, l’humanité serait inlassablement à sa recherche. Entre la perte définitive d’un paradis originel et la quête d’un nouveau paradis après la mort, nous avons désiré comprendre ce qui était en jeu, comment se sont formés ces mythes et ces promesses. Nous avons souhaité également les comparer dans les traditions des religions antiques et dans la formation les monothéismes, judaïsme, christianisme et islam. Pour cela, nous avons d’abord demandé à Florence Thinard, auteur du livre-herbier Dans les jardins de la Bible de nous décrire la botanique des jardins bibliques : quelles espèces y découvre-t-on ? À quelle symbolique obéissent-elles ? Bénédicte Cuperly (Paris I, Panthéon-Sorbonne), nous initie ensuite à l’origine du mot « paradis », transmise par les voyageurs antiques qui découvraient en Mésopotamie de fabuleux jardins royaux. Thomas Reyser, historien, révèle la vision besogneuse mais heureuse que se faisaient de la vie dans l’au-delà les Égyptiens sous Pharaon. Dans la formation du judaïsme, Hans Ausloos (Université catholique de Louvain), discerne les différentes évocations du paradis perdu dans la Bible hébraïque et les variantes repérées dans les traductions grecque de la Septante et latine de la Vulgate, avant de s’interroger sur la naissance d’une promesse paradisiaque dans la littérature juive. François Brossier, exégète, explorant la Bible (Ancien et Nouveau Testament), produit un exercice similaire. Si le thème chrétien du paradis perdu reprend en grande partie l’héritage juif, la promesse chrétienne d’un paradis céleste est-elle originale ? Comment celui-ci est-il représenté ? Nous avons également demandé à l’historienne arabisante, Jacqueline Chabbi, de restituer ce que dit le Coran d’un paradis perdu et d’un paradis promis. En quoi se distinguent-ils des thèmes et images bibliques ? Et – actualité oblige ! – de nous préciser ce que le Coran dit de la promesse faite au musulman mort au combat ? Enfin, dans nos sociétés sécularisées, l’image du paradis habite-elle encore nos imaginaires et nos consciences ? Si oui, comment ? La réponse est confiée à la psychanalyste Anne-Marie Saunal qui, depuis 20 ans, se trouve régulièrement confrontée à des images, parfois terribles, émises par ses patients.
Benoît de Sagazan, rédacteur en chef

"Quitter sa patrie et se confronter au divin", Le Monde de la Bible, 218, Sept. 2016

De la fuite du Proche-Orient actuelle aux grandes déportations antiques, les migrations ont-elles influencé les religions au cours de l’histoire ? Petit tour d’horizon des déplacements de population à travers les âges…

Quelques-uns des plus grands récits, à l’origine de notre culture, s’articulent autour des déplacements et de la religion. Abraham, Moïse, Ulysse, Énée sont tous obligés de quitter leur patrie pour se confronter au divin. L’histoire est jalonnée de ces départs forcés, loin d’être réservés au cadre mythique, qui touchent un peuple ou une communauté : la diaspora, les grandes invasions, les traites négrières, l’émigration européenne vers le Nouveau Monde et, plus proche de nous, la question des réfugiés originaires du Proche et du Moyen-Orient. Ces déplacements, qui le plus souvent se révèlent définitifs, questionnent et modifient l’identité et la mémoire des populations, donc leur rapport à la religion.

Si depuis plusieurs décennies, des économistes, des géographes, des sociologues ou des historiens ont essayé d’expliquer les phénomènes migratoires classiques par des facteurs rationnels à l’échelle de l’individu (conditions économiques, conditions sociales, opportunités…), les migrations contraintes échappent à ces grilles de lecture. Elles se structurent en deux grandes catégories : les migrations décidées par un pouvoir extérieur et les migrations de préservation ou de sécurité. La déportation des juifs à Babylone, la Diaspora, l’expulsion des juifs d’Espagne en 1492, les traites négrières font partie du premier registre. La seconde situation est beaucoup plus fréquente ; elle regroupe des déplacements comme les grandes migrations des peuples germaniques à partir du IIIe siècle, le départ des huguenots au XVIIe siècle ou celui des réfugiés syriens et irakiens aujourd’hui.

Numéro 224 (mars-avril-mai 2018) du Monde de la Bible, Marie-Madeleine, pécheresse ou apôtre ?

Accès intégral à l'article

numéro 221 (juin-juillet-août 2017) du Monde de la BibleSagesses. De l’art de vivre à l’art de croire

La sagesse se distingue de la religion par une quête individuelle; c'est une recherche de la vie heureuse, de la liberté, de l'harmonie,....

Un épisode de l'émission "Pas la peine de crier", présentée par Marie Richeux sur France Culture, consacrée au ciel dans l'Antiquité.

 

 

 

Interview réalisée par Jean-Michel Rochet à Coulommiers (77) le 14 octobre 2020 dans les locaux du journal Le Pays Briard.

 

 

Exode, exil, déportation… Les migrants et la question de Dieu

Carte Blanche à la revue Le Monde de la Bible.

La migration modifie-t-elle la religion du migrant et influence-t-elle les religions établies ? À Christophe Lemardelé, historien du judaïsme ancien, nous poserons la question de l’importance de l’Exode avec Moïse, puis de l’exil des Judéens à Babylone en 597 avant notre ère, dans la formation du judaïsme et du monothéisme biblique. Puis, reprenant la question dans une histoire plus globale, de l’Antiquité à nos jours, nous demanderons à Thomas Reyser, historien et enseignant, de nous aider à discerner et à comprendre comment dans les migrations, surtout quand elles sont forcées, des exodes, des exils et des déportations, la question religieuse est en cause et connaît ou pas à cette occasion des mutations.

Selon une définition forgée probablement au VIe siècle dans les milieux pontificaux, sont reconnus comme Pères de l’Église les évêques qui dans l’Antiquité ont affermi la « vraie foi » par leur parole et leurs écrits et se sont montrés exemplaires par leur orthodoxie, leur sainteté de vie et la reconnaissance de leurs pairs, donc par l’approbation de l’Église. Ces évêques, nous avons choisi de vous les présenter à la manière d’un Who’s who. Vous y trouverez leur biographie, tant qu’elle est renseignée par les auteurs qui ont fourni les premières listes, et la mention de leurs œuvres, du moins celles accessibles en français.

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Le texte biblique n’a jamais été figé malgré l’existence de versions canoniques. Très tôt dans son histoire, le texte est traduit et donc adapté.  Les traducteurs doivent-ils privilégier la fidélité à la source donc au texte de départ ou doivent-ils rendre le texte le plus intelligible possible pour le lecteur?  L’Ancien et le Nouveau Testament que nous lisons aujourd’hui ne sont pas seulement les héritiers d’un travail initial de rédaction; ils portent en eux toute la richesse des traditions qui se sont ainsi agrégées.

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Par Jacques Arnould; François Brossier; Bertrand Lafont; Thomas Reyser; Florence Thinard
Sont réunis des articles d’exégètes; de savants et d’historiens; écrits pour Le Monde de la Bible autour des histoires bibliques de la Création du monde et du Déluge; racontées dans le livre de la Genèse. Avec les apports du regretté François Brossier (Institut catholique de Paris); fidèle compagnon de route de notre revue (1940-2018) et à qui nous dédions cet ouvrage; de Jacques Arnould; historien des sciences et collaborateur au CNES; de Florence Thinard; co-auteur de Dans les jardins de la Bible; de Bertrand Lafont; assyriologue (CNRS); de Thomas Reyser; historien des religions antiques.

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Après moi le déluge, du feu de Dieu, blanc comme neige, s’en laver les mains… Les proverbes, maximes ou sentences sont autant de pierres sur lesquelles est bâti notre héritage culturel. L’objectif de cet ouvrage est de retrouver le poids de l’héritage biblique dans notre langue c’est-à-dire dans une des dimensions les plus fondamentales de notre culture et de notre patrimoine. Il nous faut constater que l’essentiel de ces expressions provient de deux parties bien distinctes du texte biblique : le récit de la Genèse et le Nouveau Testament.

Pour reconstruire une part de ce qui constitue notre patrimoine linguistique, Thomas Reyser, docteur en histoire ancienne et enseignant, remonte aux sources de ces expressions et les recontextualise. Ainsi, dans ce livre numérique, sont décryptées près de cinquante expressions de la Bible.

En lançant la collection « Découvrir autrement… », Le Monde de la Bible veut faciliter la découverte de l’univers biblique et religieux dans les monothéismes. Le propos est volontairement divisé en chapitres, puis subdivisé en items ou en questions, dont les réponses sont courtes et écrites dans un langage accessible au plus grand nombre. L’ouvrage peut ainsi soit se lire en continu selon la pédagogie déployée par l’auteur, soit se lire par centre d’intérêt, en sélectionnant d’emblée l’item privilégié dans le sommaire interactif.

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