A la fin de l’année 1846, la France est frappée par une crise économique brutale qui va fragiliser la monarchie de juillet et provoquer le développement d’une crise politique. Le roi et son premier ministre Guizot disposent d’une légitimité toute relative car le système électoral est un système censitaire qui exclut de la vie politique une très grande majorité de la population. De plus en plus de personnes réclament le suffrage universel (masculin) alors que Louis-Philippe se tourne vers une pratique de plus en plus autoritaire du pouvoir.
En 1848, la question de la légitimité du pouvoir reste un sujet majeur de la vie politique française. Dans le but d’y répondre, la seconde République va instaurer le suffrage universel masculin. Pour autant, cela ne lui permettra pas de durer.