Deux articles publiés sur le site du CNRS sont des portes d'entrée intéressantes pour l'étude de la mondialisation: le premier est consacré à la pizza, le second aux microbes.
A l'heure où la pizza napolitaine entre au patrimoine mondiale de l'humanité, A.-S. Boutaud livre une analyse très intéressante sur l'histoire de ce plat.
"C’est en voyant la pizza lui échapper que l’Italie se l’est véritablement appropriée. Elle a été brandie comme un étendard de l’identité italienne, comme une réaction épidermique à l’impérialisme américain".
Le commerce international, tout comme le tourisme, l’agriculture ou le déversement des eaux usées, participe au déplacement des bactéries à travers le monde, sans que nous en mesurions pleinement les conséquence.
"Les êtres humains réalisent chaque année 1,2 milliard de voyages touristiques dans le monde, ce qui a aussi des effets sur le paysage microbien."